Distribution d'eau ultra pure : les réseaux thermoplastiques sont une excellente alternative

Les applications de process nécessitant la distribution d'eau ultra pure sont très exigeantes en termes de qualité et de performance quant à la préservation des caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques du fluide en sortie de traitement.

En fonction du niveau d'exigence du projet, différents matériaux peuvent être envisagés. Outre l'acier inoxydable de haute qualité, les thermoplastiques représentent une excellente alternative.

Le PVDF (Polyfluorure de vinylidène), de par sa structure semi-cristalline, est très stable et résistante dans le temps. Il ne relargue aucune particule dans le fluide. Son coefficient de rugosité (c'est à dire sa "capacité" à être le plus lisse possible) est par nature très faible : entre 0,2 et 0,5 µm. Cela peut être décisif lorsque l'on souhaite éviter toute accroche ou dépôt de micro particules dans le réseau ou la boucle de distribution.

Il s'assemble par la technologie de soudure WNF/BCF qui ne génère aucun bourrelet à l'intérieur du tube. Cela évite les zones de rétention susceptibles de générer de potentielles contaminations. Afin de proposer des installations complètes, une large gamme de raccords et de robinetterie sont disponibles dans ce matériau : raccords clamps, robinetterie dédiée (vanne à membrane). Sa mise en œuvre présente également l'avantage de ne pas nécessiter de passivation : une simple désinfection suffit avant de remettre en eau l'installation.

Pour être complet et objectif, le PVDF présente néanmoins quelques contraintes : en cas de haute température (au delà de 110°C) et/ou de fortes pressions (supérieure à 16 bars), on optera pour l'acier inoxydable, plus résistant sur ces deux critères.

L'idée n'est pas d'opposer deux matériaux qui présentent chacun leurs avantages et leurs inconvénients mais de penser à l'alternative PVDF applicable et pertinente dans de nombreux cas.

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